Une fois par semaine, il sort de chez lui et de ses gonds.
Quelque part. Sur une place.
Il marche, bouge, flotte, crie, ose enfin quelque chose.
Il se lâche, se dégraisse en quelque sorte.
Fuyant sa quiétude organisée, affrontant son inquiétude permanente.
Il se sent inspiré.
Le spectacle fondateur de la compagnie. Une envie d’ouvrir le jeu dans la rue, de casser le cercle, de confronter dramaturgie, improvisation, rapport public et humeur du lieu. Depuis sa création, ce spectacle est passé d’une forme écrite à celle qui prévaut maintenant basée sur un canevas d’improvisation. Il y a toujours l’histoire de ce type moyen poussé dans l’action par le désir et le manque mais il est plus en phase avec le lieu où se déroule le spectacle et ce qui s’y passe. Un certain savoir-faire physique s’y exprime mariant cette figure qui se veut libre avec l’endroit.
Spectacle de rue – Durée : 37 min, maximum deux fois par jour – 250 dates depuis sa création en 2003
De et avec Pierre Pilatte – Mise en scène : Sophie Borthwick
Fait à la maison, au Hangar des Mines et dans la rue – Production : Compagnie 1 Watt – Soutien : Le Conseil Général du Gard.
Presse
« On ne l’a pas vu arriver, on le regarde un peu en biais, il est étrange, assurément. De son cabas à la Deschien, il sort des objets d’une banalité affligeante dont il tire des merveilles. Il prend possession de l’espace, capte les badauds, les agace, les amuse, et hop, mine de rien : les fait mourir de rire ». Anne de Rancourt dans La Semaine de Metz
« Pas de scène, pas de rideau levé, juste un homme qui, par son burlesque et son humour, parvient à recréer à lui tout seul le théâtre de l’absurde en pleine rue ». Républicaine Lorraine
« Laissant à l’improvisation une grande place, le comédien danseur puise son inspiration parmi les spectateurs. Le mobilier urbain devient son terrain de jeu. Don Quichotte de la rue, sa quête perpétuelle est forcément vaine. Mais en chemin 1Watt donne beaucoup au public et celui-ci lui rend bien » Le télégramme